Avis important : âmes nostalgiques, passez l’introduction.
Le temps est assassin, et les mangeurs de mistral gagnants ont 40 ans. S’inspirer de Renaud pour parler de la Génération Z dans le monde du travail peut sembler tiré par les cheveux, mais cela a le mérite de souligner une évidence : le temps passe, les générations se succèdent, et le monde du travail évolue en conséquence.
Au bureau, plusieurs constats :
- Les mails fusent et le carnet de timbres est laissé paisiblement dans le tiroir depuis quelques mois
- L’ancien stagiaire a des cheveux blancs
- Les réunions peuvent désormais se faire de votre canapé.
Vous l’avez constaté, il n’y a pas de pédales de frein et en pleine vitesse, sur la route de la vie au travail, les actifs ont une seule formule magique pour éviter les accidents : s’adapter aux autres. Pour un trafic fluide, il est vivement conseillé aux plus anciens conducteurs de ne pas se reposer sur leurs acquis (vous connaissez le trajet par cœur et alors ?) et aux nouveaux détenteurs du permis, de prendre leurs marques avant d’appuyer sur le champignon …
Le monde du travail et la cohabitation des générations
La génération X désigne les personnes nées entre 1966 et 1980, tandis que la génération Y correspond aux personnes nées entre 1980 et 1995. La génération Y est souvent considérée comme des “digital natives” car elle est née dans un contexte d’automatisation. Elle se différencie des X en repensant le monde et l’entreprise autour du marketing et du digital. Les zoomers, quant à eux, sont les petits frères et sœurs de la génération Y et les enfants de la génération X. Ils sont la nouvelle génération de travailleurs. À l’horizon 2025, cette génération Z représentera 50 % des effectifs des entreprises. Cette génération est souvent perçue comme différente de ses prédécesseurs en raison de ses attentes et de son mode de vie.
Comment recruter des zoomers ?
Ceux que l’on appelle aussi les centennials ont une connaissance parfaite de toutes les nouvelles technologies. Il est donc essentiel d’intégrer le digital, l’innovation et le ludique dans le processus de recrutement. Pour cette génération, une entreprise engagée avec des valeurs telles que le respect, la confiance, la solidarité et l’écoute est primordiale. Ils cherchent un travail motivant dans un domaine qui les anime notamment des causes sociétales. Le salaire n’est pas la priorité, mais plutôt le sentiment d’utilité et le besoin d’être écouté et considéré.
Miser sur les manager !
Pour fidéliser cette génération, les entreprises doivent miser sur les managers et leur équipe. Les jeunes de la génération Z sont fidèles à leurs managers plutôt qu’à l’entreprise elle-même. La collaboration est également une valeur primordiale pour eux, et ils ont besoin de respecter leur manager et de se sentir respectés en retour.
Le rôle du manager consiste donc à mettre en place un cadre rassurant où la personne peut évoluer sans avoir peur de prendre des responsabilités. Le feedback est également une parade intéressante pour accompagner cette génération. Les retours de l’employé à son manager peuvent aider à créer un cadre de confiance où l’employé peut évoluer en toute sérénité.
L’épanouissement au travail : le souhait n°1 de la génération Z
Pour les zoomers, le travail doit être le levier le plus efficace pour l’épanouissement. Ces jeunes recherchent plutôt des missions et projets variés, avec une flexibilité des horaires et des conditions de travail. Les générations précédentes s’extasiaient sur la solidité financière de l’entreprise et la sécurité de l’emploi, mais la génération Z est plus intéressée par la qualité de vie au travail.
Une génération de zappeurs
Cette génération a pris l’habitude de vivre en mouvement. Si elle peut être encline à changer de poste régulièrement, cela peut être géré en proposant des formations par rotation. Certaines entreprises proposent la solution : exercer plusieurs métiers pendant 12 à 18 mois au sein de la même structure.
Et s’il suffisait d’accompagner ?
La génération Z incarne une véritable opportunité pour les entreprises à condition qu’elles parviennent à les accompagner et à les intégrer dans leur projet professionnel. Dans cette perspective, la cohabitation entre les générations n’est pas à craindre et les atouts de chacun pourront être utilisés à souhait. Et ça, c’est bénéfique.