80% des actifs se sentent responsables de leur parcours et prêts à s’engager dans une mobilité professionnelle,.
L’accompagnement dans le choix des formations reste, pour 56%, d’entre eux, insuffisant.
La prise de conscience des mutations des métiers et des compétences s’affiche ; 41% déclarent que leur métier évolue très vite.
51% d’entre eux envisagent de changer de métier à plus ou moins long terme dont 35% d’ici deux ans.
Plus de 85% des actifs identifie la formation comme un bon outil pour évoluer, améliorer ses pratiques professionnelles ou encore prendre du recul.
Choisir son avenir devient une responsabilité individuelle affirmée
80% des actifs interrogés considèrent que c’est avant tout une responsabilité personnelle et individuelle de se former et près de 70% d’entre eux ont le sentiment d’en être les acteurs.
Les formations plébiscitées par les individus restent l’informatique, les langues étrangères et le management.
Responsables de la construction de leurs parcours, 83% d’entre eux ont déjà, ou sont susceptibles, de formuler des vœux de formation et 74% sont prêts à effectuer eux-mêmes leurs recherches.
Un accès à l’information en progression mais toujours compliquée
Les sujets les moins maîtrisés sont les modalités de financement, l’identification des organismes de formation de proximité ou encore des lieux d’information et d’orientation.
Reste que les dernières fraudes sur le CPF alertent sur l’absence d’information des salariés.
L’accompagnement, talon d’Achille du système de formation
La formation a donc gagné une nouvelle place dans les projets professionnels d’actifs prêts à développer leurs compétences et à jouer un rôle dans la construction de leur parcours de formation.
Toutefois, un frein ressort de l’enquête : 56% des répondants considèrent que l’accompagnement est insuffisant pour évoluer professionnellement et 57% pour choisir une formation.